ADN ayant été modifié afin de comporter des gènes de deux sources différentes. La technique de l’ADN recombinant est souvent utilisée pour la confection de préparations pharmaceutiques purifiées.
Hormone qui stimule l’activité des organes sexuels mâles secondaires et contribue au développement des caractères de la masculinité. Produite en faible quantité chez les femmes.
Hormone produite aux premiers stades de la grossesse, qui contribue à la production continuelle de progestérone par le corps jaune. Est également utilisé, en injection, pour le déclenchement d’ovulation chez la femme lorsqu’ont été tentées diverses méthodes de traitement de l’infertilité, tandis qu’on l’utilise chez l’homme pour déclencher la production de testostérone.
Rejet naturel avant terme d’un embryon ou d’un fœtus hors de l’utérus.
Sectionnement à caractère irréversible, par opération chirurgicale, des canaux déférents des testicules. Intervention utilisée comme méthode contraceptive.
Nombre de spermatozoïdes dans chaque éjaculation. Aussi appelée «nombre de spermatozoïdes » (dans les deux cas, chiffré en concentration par millilitre).
Sécrétion de l’hormone lutéinisante (LH), laquelle provoque la libération par l’ovaire d’un ovule mature.
Cellule reproductrice. Chez l’homme cette cellule est le spermatozoïde (gamète mâle), tandis que chez la femme il s’agit de l’ovule (gamète femelle).
Il s’ agit principalement de deux hormones réglant le fonctionnement reproductif : l’Hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’Hormone lutéinisante (LH).
Fusion du matériel génétique transportant le spermatozoïde et de l’ovocyte afin de créer un embryon. De manière naturelle, ce processus a lieu dans les trompes (in vivo), mais il également être reproduit en laboratoire (in vitro). (cf. Fécondation in vitro).
Médecin spécialisé dans l’application des méthodes de Procréation médicalement assistée. La Société Américaine d’Obstétrique et de Gynécologie délivre par exemple une certification de sous-spécialité pour Obstétriciens et Gynécologues préalablement formés aux questions d’endocrinologie de la reproduction (étude des hormones) et de l’infertilité.
Terme employé pour décrire les premiers stades du développement embryonnaire, depuis la conception jusqu’à la huitième semaine de grossesse.
Dépôt dans l’utérus ou dans les trompes d’un ovule ayant été fécondé en dehors du corps de la femme.
L’ incorporation de l’embryon dans le tissu afin qu’il puisse entrer en contact avec le système circulatoire de la mère et, de cette manière, se nourrir. L’implantation est généralement réalisée au sein de la cavité intra-utérine. Pourtant, en cas de grossesse extra-utérine, elle peut être réalisée à un autre endroit du corps.
Processus de micro-injection (réalisée au microscope) durant lequel un seul et unique spermatozoïde est mis en contact direct avec l’ovule afin de rendre la fécondation possible, en cas de sperme présent en faible quantité ou affichant une motilité réduite (par ex., spermatozoïdes ayant des difficultés à parvenir jusqu’à l’ovule). L’embryon en découlant est ensuite transféré dans l’utérus.
Le dépôt de spermatozoïdes dans le vagin, soit à proximité du col de l’utérus, soit directement dans l’utérus, avec l’aide d’un cathéter et sans rapport sexuel. Cette technique est utilisée pour faire face aux problèmes de performance sexuelle, pour éviter les problèmes d’interaction entre le sperme et le mucus cervical, pour augmenter le potentiel du sperme jugé faible, et enfin en cas de recours à un donneur de sperme.
Une fois les œufs recueillis (processus de stripping), ils sont mélangés aux spermatozoïdes, avant d’être déposés, par une intervention microchirurgicale (Laparoscopie), dans les trompes de la femme pour une fécondation in vivo.
Les ovocytes produits grâce à l’action d’une stimulation médicamenteuse des ovaires sont ponctionnés du corps de la femme et fécondés, en laboratoire, par un spermatozoïde. Les embryons résultant de l’opération sont transférés par la suite dans l’utérus de la femme via un cathéter.
Oute méthode ou thérapie utilisée pour le soutien/rétablissement de la fertilité ou l’augmentation des chances de grossesse, le traitement des varicocèles (dilatation des veines du cordon spermatique), les opérations chirurgicales visant à remettre en état des trompes de Fallope endommagées, etc. L’objectif du traitement de l’infertilité est d’aider les couples à avoir un enfant.
Tumeur bénigne (non maligne, ne mettant pas la vie en danger) formé de tissus musculaires fibreux qui peut faire son apparition dans la muqueuse de l’utérus. Peut très bien ne manifester aucun symptôme, ou au contraire provoquer une menstruation anormale ou l’infertilité.
Capacité du sperme à nager et à s’auto-propulser. Une motilité réduite signifie que les spermatozoïdes ont du mal à s’approcher de l’ovule.
Conservation d’organes ou de tissus à de très basses températures. Les embryons inutilisés lors d’un cycle de procréation médicalement assistée (PMA) peuvent ainsi rester en situation de cryoconservation, pour un usage futur lors d’un nouveau cycle thérapeutique.
C’est l’ examen du plancher pelvien à l’ aide d’ un petit télescope appelé laparoscope.
Evolution récente de la thérapie de l’infertilité, grâce à laquelle les embryons se développent en laboratoire pendant 5 à 6 jours (jusqu’à ce qu’ils atteignent le stade de développement blastocyste), au lieu des 2 à 3 jours habituellement privilégiés dans la fécondation in vitro conventionnelle.
Hormone stimulant le développement des caractères sexuels secondaires de la femme et impliqué dans le contrôle du cycle menstruel. Produite également chez l’homme, en faible quantité.
Substance sécrétée, toutes les quatre-vingt-dix minutes environ, par la partie du cerveau nommé hypothalamus. Cette hormone provoque la sécrétion, par l’hypophyse, des hormones LH et FSH, lesquelles excitant les gonades, c’est-à-dire les testicules et les ovaires.
Hormone produite par le corps jaune lors de la seconde phase du cycle mensuel. Elle prépare l’utérus à recevoir l’implantation d’un ovule fécondé et à supporter la grossesse à venir.
Approche thérapeutique par traitement médicamenteux visant à stimuler les ovaires et à provoquer une ovulation.
Conduits via lesquels les ovules sont amenés vers l’utérus, une fois libérés par le follicule ovarien. Le spermatozoïde rencontre normalement l’ovule dans la trompe, lieu dans lequel a lieu la fécondation de manière naturelle.
Cellule reproductrice masculine, ou encore gamète mâle, qui transporte la moitié masculine du patrimoine génétique dans l’ovule.
Pathologie irréversible rendant impossible la conception.
Hormone masculine responsable de la formation des caractères sexuels secondaires chez l’homme, comme du maintien du désir sexuel. La testostérone est également essentielle pour la spermatogénèse (processus de développement de spermatozoïdes).
Eventail de techniques utilisées afin de rendre possible la conception, sans contact sexuel, parmi lesquelles : la Fécondation in vitro (FIV), le Transfert etc.
Fonctionnement insuffisant des ovaires ou des testicules, se manifestant par la production d’une faible quantité de sperme ou l’absence de production de follicules, ainsi que par des taux bas ou inexistants d’hormones FSH et LH.
L’ incapacité à concevoir un enfant après un an (ou 6 mois pour les femmes âgées de plus de 35 ans) de rapports sexuels non protégés, ou l’ incapacité à mener la grossesse à son terme.
Examen utilisé en lieu et place de la radiographie afin d’obtenir une image complète des organes reproducteurs, et notamment de pouvoir, en ce qui nous concerne, suivre le développement des follicules ovariens.
L’ incapacité des ovaires à réagir à la stimulation causée par l’hormone FSH, produite par l’hypophyse, soit en raison d’un dommage, d’une malformation ou d’une maladie chronique ou de certaines maladies auto-immunes. Son diagnostic est déduit d’un fort taux de FSH dans le sang.
Poches situées dans les ovaires, remplies d’un liquide contenant les ovocytes qui seront libérés lors de l’ovulation (phénomène d’expulsion de l’ovule). De manière naturelle, chaque mois, un ovocyte mûr s’étant développé dans le follicule correspondant est libéré de l’ovaire.
Libération de l’ovocyte par l’ovaire.
Hormone de l’ hypophyse provoquant le développement des follicules ovariens et la spermatogénèse (le développement du sperme). Chez la femme, la FSH provoque le développement des follicules. Chez l’ homme, elle excite les cellules Sertoli (dans les testicules) et contribue à la production de sperme. De forts taux de FSH indiquent un fonctionnement problématique des gonades, chez l’ homme comme chez la femme.
Technique chirurgicale visant à extraire les ovules des follicules ovariens, pour s’en servir ensuite lors de la fécondation in vitro. L’opération peut avoir lieu de manière laparoscopique ou, plus généralement, via le vagin, à l’aide d’une aiguille spécifique et d’un contrôle échographique pour bien localiser les follicules ovariens dans les ovaires.
Hormone de l’hypophyse stimulant les gonades. Chez l’homme, la LH est nécessaire pour la spermatogénèse et la production de testostérone. Chez la femme, elle est nécessaire à la production d’œstrogènes.
Formation temporaire prenant la place du follicule après la libération de l’ovule lors de l’ovulation. Le corps jaune sécrète des œstrogènes et de la progestérone, deux hormones essentielle à la survie de la grossesse. Si l’on parvient à une grossesse, le corps jaune continue à fonctionner pendant 5 à 6 mois. S’il n’y a pas de grossesse, il dégénère et se reforme lors de la prochaine période menstruelle.