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Questions Fréquent

  • 1. A partir de quel moment un couple est-il considéré comme infertile?

    On appelle infertilité l’incapacité d’un couple en âge de procréer à concevoir un enfant après un an (ou six mois pour une femme de plus de 35 ans, ou ayant des antécédents médicaux) de rapports sexuels normaux, non protégés et réguliers.

    Autrement dit, si après une année de tentatives infructueuses la femme n’est toujours pas enceinte, il est conseillé au couple de s’adresser à leur médecin traitant afin de déterminer quelle peut être la cause de l’absence de grossesse, et par la suite, quels peuvent être les moyens d’y faire face.

    Toutes les parties doivent néanmoins être sensibilisées au fait que le facteur de l’âge est le facteur le plus critique en matière de fertilité féminine, et ne pas oublier que seule une approche personnalisée des particularités de chaque couple pourra résoudre le problème.

    Le problème de l’infertilité concerne les deux membres du couple, et non pas seulement celui des deux qui peut être à l’origine du problème, pour la simple raison que le fait d’avoir un enfant affecte de la même manière la vie des deux compagnons.

  • 2. A quel point les techniques de procréation médicalement assistée sont-elles sûres, aussi bien pour la femme que pour les enfants à naître?

    La question de la sûreté des techniques de procréation médicalement assistée, pour la mère comme pour l’embryon, a été étudiée en profondeur et par l’ensemble du monde médical spécialisé dans le secteur de l’infertilité, et ce à un niveau mondial.

    Ainsi, à ma connaissance, un très grand nombre de recherches ont été menées afin de certifier la sûreté de ces techniques. Jusqu’à présent, aucun danger fondamental n’a été pointé suite à des tentatives de fécondation in vitro, que ce soit pour la santé des femmes infertiles ou pour celle de leurs nouveau-nés; d’un point de vue statistique non plus, aucune menace n’a jamais été démontré.

    Au contraire, 40 années s’étant écoulées depuis 1978 et la naissance de Louise Brown, le premier bébé éprouvette, il est très intéressant de noter que le développement de ces enfants a eu tout le temps d’être observé. Nous pouvons donc parler de techniques et d’interventions thérapeutiques qui offrent en toute sûreté le résultat souhaité.

    Cette affirmation peut d’ailleurs être vérifiée dans les faits: ces 10 dernières années, 2 à 4 % des enfants nés dans les pays soutenant activement l’accès des couples infertiles aux techniques de reproduction médicalement assistée, l’ont été suite à l’application d’une de ces méthodes.

  • 3. Quelle doit être la fréquence des rapports sexuels pendant la période où l’on tente de parvenir à une grossesse?

    Le sperme peut survivre entre 48 à 72 heures dans le vagin de la femme. Pendant ce laps de temps, il peut donc féconder un ovule à n’importe quel moment. Par conséquent, la fréquence idéale des rapports sexuels est d’au moins une fois tous les deux jours pendant les jours de fertilité du cycle menstruel, c’est-à-dire 3 jours avant et jusqu’à 3 jours après l’ovulation. Si les deux partenaires aspirent à des rapports plus fréquents, ils peuvent bien entendu suivre leur désir amoureux.

  • 4. Qu’est-ce qui peut entraver la capacité du sperme à féconder l’ovule?

    La qualité et la quantité des spermatozoïdes dans le liquide séminal final peuvent affecter la capacité du sperme à féconder l’ovule. La motilité des spermatozoïdes constitue également un facteur important qui contribue à la fécondation. Ainsi, les hommes dont les spermatozoïdes ont une grande motilité, peuvent, malgré une faible teneur en spermatozoïdes, s’avérer tout aussi fertiles que d’autres hommes ayant une teneur et motilité normale.

  • 5. Combien de temps doit durer un traitement au citrate de clomifène?

    La majorité des femmes étant sujettes à un traitement au citrate de clomifène présentent des résultats positifs dès le premier mois de la thérapie. Ainsi, trois ou quatre cycles de traitement sont suffisants pour une approche thérapeutique intégrale. Si aucune ovulation n’intervient durant cette période, la poursuite du traitement au citrate de clomifène n’est pas jugée opportune, et même déconseillée. Dans ce cas, il convient de s’orienter vers d’autres méthodes thérapeutiques, potentiellement plus efficaces.

  • 6. Les traitements liés à la fertilité comprennent-ils tous des procédures complexes et invasives?

    Non. Un grand nombre de couples infertiles parviennent à une grossesse en ayant recours à des approches thérapeutiques simples. Seul un faible pourcentage des couples à la recherche d’un traitement fait finalement appel à des techniques de Procréation médicalement assistée (PMA). Par ailleurs, la plupart des traitements liés à la PMA, comme la Fécondation in vitro (FIV), n’en sont plus à un stade de recherche, ni expérimental ; bien au contraire, il s’agit de traitements scientifiquement attestés, désormais reconnus comme des méthodes exemplaires du point de vue médical.

  • 7. Quels sont les pourcentages de réussite des traitements contre l’infertilité?

    Les progrès en matière de traitements médicamenteux, de microchirurgie et de techniques de Procréation médicalement assistée (PMA) permettent à de plus en plus de couples de voir leur rêve devenir réalité. En effet, les pourcentages de réussite chez des couples infertiles sujet à des traitements de PMA ne cessent d’augmenter. Mieux encore, les pourcentages de suite à un cycle de PMA dépassent bien souvent les pourcentages mensuels de grossesse chez la plupart des couples n’ayant aucun problème de fertilité. Les pourcentages de réussite varient évidemment selon les patients, et diffèrent selon la cause de l’infertilité, les antécédents du couple etc.

  • 8. Les techniques de PMA sont-elles considérées comme des méthodes expérimentales?

    Non. La Société Américaine de la Médecine de la Reproduction (ASRM), qui est la plus importante association scientifique d’endocrinologues et de biologistes en matière de reproduction aux Etats-Unis, depuis plus de dix ans, a certifié que les méthodes de FIV, de Transfert intratubaire de Gamètes (GIFT), d’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI), de don d’ovules ou encore de cryoconservation, n’en sont plus au stade expérimental, et qu’elle constituent des approches thérapeutiques recommandées pour certaines catégories de couples.
    Ainsi les pourcentages de réussite que ces techniques offrent aux couples ayant des difficultés à concevoir ne cessent d’augmenter, et, dans de nombreux cas, dépassent le pourcentage de réussite des couples fertiles.